05 juillet 2014
COURSE CAMARGUAISE : Et si on commençait par la FETE ? Locale ou Votive, la FETE du village !
Quelques indications permettront aux «derniers» arrivants de saisir les coutumes qui depuis prés d’un siècle ont animé et favorisent encore des moments privilégiés de détente et de convivialité.
Aujourd’hui, les Créssois de souche sont rares. Ne laissons pas se refermer la mémoire vive du village ...
Bien que des animations existent toujours, se doute-t-on de l’origine de certaines pratiques, celles en particulier qui prennent vie autour des taureaux ?
Culture méditerranéenne où le taureau est roi de la fête, où tout doit être hommage à «cette bête mythique» Tradition taurine ! Texte écrit par Bernard Boullet.
De tous temps, l’homme a joué avec le taureau. Des mythes grecs au moyen âge et jusqu’à aujourd’hui, les jeux se sont structurés et la course libre a fait son apparition.
Basée à la fois sur le courage et sur le respect de l’animal, la course camarguaise, tradition de toute une région située autour du delta du Rhône, est bien présente au sein de l’agglomération de Montpellier.
Un peu d’histoire ;
Le plus ancien témoignage écrit sur l’origine de la course camarguaise date de 1402. Une course avait été donnée à Arles, en l’honneur de Louis II, Comte de Provence. Il ne s’agissait pas à proprement parler d’une course camarguaise, mais plutôt d’un «jeu taurin» comme il s’en est longtemps pratiqué, dans les cours de fermes, entre valets et animaux de toutes sortes opposés à des taureaux.
C’est vers la fin du 19 ème siècle, ces jeux étant violemment critiqués, que l’on passera à un jeu taurin moins cruel où l’homme se retrouvera seul face au taureau.
On fixe alors sur les cornes du taureau des attributs; fleurs, foulards, cocardes tricolores aux couleurs des manades, destinés à être enlevés par de jeunes amateurs.
Dans les années 1890, les éleveurs de taureaux prennent conscience de l’importance de la race du taureau «Camargue» qui, grâce à sa morphologie et à sa combativité, parait plus adapté à la course qu’au travail ou à la production de viande.
Ainsi dés le début du 20ème siècle, et plus particulièrement après la guerre 1914-1918, on voit s’affronter dans de petites arènes de fortune (des plans), des taureaux de grande qualité et des hommes passés maîtres dans l’art du raset.
C’est alors que l’on commence à fixer une cocarde sur les cornes du taureau et à attribuer des primes à celui qui ira décrocher l’attribut. La course libre était née.
Un règlement concernant les cocardes et les crochets des raseteurs sera alors adopté et seuls les « vrais » raseteurs habillés de blanc seront acceptés en piste.
De nouveaux attributs seront ajoutés un peu plus tard.
La Fédération Française de la Course Camarguaise (FCC) règlemente aujourd’hui l’ensemble des courses. Elle est agréée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports depuis 1975.
InfoLeCrès
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